Je ne suis encarté nul
part, ni chez les socialistes, ni chez les cocos, ni au parti de gauche,
ni chez les écolos… je ne suis même pas militant, c’est vous dire. Mais
de gauche !
Je suis tombé dedans
quand j’étais petit, c’est culturel, irrationnel, naturel, instinctif,
abdominal.
Qu’est ce que ça veut
dire à notre époque ? La même chose qu’il y a plus de deux siècles. Voilà
peut-être pourquoi le gauchiste (terme à connotation désuète et ringarde pour
désigner la femme ou l’homme de gauche) est caricaturé par le pouvoir économique,
donc le vrai pouvoir, comme un homme du passé.
Foutaise !
Oui, il existe encore
une gauche en France ! Non elle n’est pas d’un autre temps, non elle
n’est pas dangereuse, non elle n’est pas déconnectée du réel, non elle n’est
pas extrême ou fâcheusement utopiste ou radicalement anti-progrès.
Elle est pacifiste et
humaniste. Elle veut mettre l’être humain au centre des préoccupations et
partager le gâteau.
Elle ne veut pas céder
à la peur, sciemment entretenue, de la crise. Elle râle, c’est génétique, elle
ne supporte pas les injustices, elle est tournée vers l’avenir, un avenir de
solidarité et de tolérance. Elle n’est pas moralisante, elle défend une
certaine morale.
Oui, il existe un
Peuple de Gauche, je l’ai rencontré. Qui a remporté de nombreux combats et qui
est en lutte depuis tant d’années contre la nouvelle religion imposée qui n’est
plus le catholicisme, malgré un come back des plus moyenâgeux ces derniers
temps, mais la religion du marché et de la finance qui nous dirige à travers
nos dirigeants.
Pour l’instant, ils ont
pris le dessus et l’égalité en a pris un coup, jamais l’écart entre riche et
pauvre n’a été si abyssal et il se creuse d’année en année.
Mais ne désespérons
pas, le « peuple vert » a attendu 32 ans pour soulever une coupe à
nouveau ! Le système ultra libéral est à bout de souffle, nous allons
gagner aux pénaltys.
Voilà pourquoi je serai
là le 5 mai. Pas pour un soutien à Mélenchon ou contre le partie socialiste au
pouvoir ou je ne sais trop quelle tactique politico-politicienne, mais pour un
changement de système, pour une « 6e République », symbole de la
reprise du pouvoir par le peuple.
Le changement ce n’est
pas maintenant, demain ou à la saint Glinglin, le changement c’est nous.
Nous sommes le pouvoir,
nous incarnons le changement,
Reprendre la Bastille
c’est ça ! C’est reprendre les clés !
Vive la République et
le pain frais !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire