Les militants de Ensemble invitent les habitants et les salariés à en débattre ensemble. Ne renonçons pas au changement, à nous de nous en mêler.


mercredi 15 mai 2013

Ayrault-Delanoë-Hidalgo cassent l’Hôpital public en plein cœur de Paris !


La nouvelle vient de tomber aujourd’hui : la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu pour le 4 novembre prochain.
Alors que les solfériniens de l’Hôtel de Ville s’opposaient au projet de fermeture de ces urgences sous Sarkozy, ils auront mis à peine une année pour retourner leur veste et mettre à exécution la liquidation du plus ancien hôpital de France qui accueille 40 000 patients par an. En inventant le concept fumeux « d’hôpital debout », à savoir un hôpital sans lit (sans malade ?), Jean Marie Le Guen avait déjà annoncé la couleur en assumant le projet dit de « restructuration », contre un vœu de soutien que Danielle Simonnet avait présenté en Conseil de Paris en février et en mars.  B. Delanoë et A. Hidalgo avaient soutenu le projet de leur adjoint…
 Voilà où conduisent les politiques austéritaires du gouvernement relayées par l’exécutif municipal parisien : à sacrifier pour des intérêts financiers  les enjeux de santé publique, en privant d’un service d’urgence et bientôt d’un hôpital public les neuf premiers arrondissements de Paris ! Et de façon unilatérale, sans la moindre concertation ni avec les élu-e-s, ni avec les personnels et ni avec les citoyen-ne-s parisien-ne-s.
Anne Hidalgo dans son livre de campagne « Mon combat pour paris », déclarait pourtant page 41 : « Nous sommes particulièrement vigilants à ce que les services d’urgence de proximité soient maintenues partout dans la capitale. » A peine en campagne la voilà qui trahit ses engagements encore plus rapidement que ses amis de l’Elysée et de Matignon !
Plus que jamais le Front de Gauche entend poursuivre son engagement pour le maintien de tous les services de l’Hôtel Dieu et de ses urgences afin de mettre en échec cette casse inacceptable et irresponsable de l’Hôpital public. Nous ne laisserons pas le centre de Paris devenir un désert médical.
Pour le Parti de Gauche c’est une raison de plus, s’il en était besoin, de confirmer l’enjeu pour le Front de Gauche de présenter des listes autonomes sur la capitale. Assumons l’opposition à ces politiques libérales, portons l’ambition de construire une alternative majoritaire, nationalement et à Paris également !

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