Ce matin, 23 mai 2013, à
6h30 la police a arrêté : Christel, Christian, Didier, Jean-Paul et Gérald à
leur domicile, suite à leur refus de se soumettre au prélèvement ADN. Leurs
appartements ont été fouillés.
Cette attitude est
révoltante et intolérable. Leurs familles sont très choquées par cette intervention musclée et humiliante.
Nos camarades, encore une
fois, sont traités comme des criminels.
S’agit–il encore une fois
de faire un exemple pour briser la résistance des militants ?
La CGT n’accepte pas cette
répression syndicale, cet acharnement qui s’assimile à du harcèlement.
Non ! Cristel, Christian,
Didier, Jean-Paul et Gérald ne sont ni des criminels, ni des délinquants, ni
des casseurs. Mais des militants honnêtes, ils ont simplement exercé un droit
fondamental, le droit de manifester, le droit de libre expression.
La CGT demande au
Procureur Général de Lyon ainsi qu’au Procureur de Roanne de mettre fin
immédiatement à ses gardes à vue et d’abandonner toute poursuite judiciaire à
l’encontre de nos cinq camarades de Roanne.
Montreuil, le 23 mai 2013
- A lire aussi:
"La violence faite à celles et ceux qui ont décidé de ne pas renoncer" par Jackie Teillol, président du comité de soutien aux cinq syndicalistes poursuivis à Roanne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire