Les militants de Ensemble invitent les habitants et les salariés à en débattre ensemble. Ne renonçons pas au changement, à nous de nous en mêler.


mercredi 16 octobre 2013

Nous appelons les lycéens, enseignants, élus, parents d’élèves et plus largement tous les citoyens "Khatchik doit revenir !!!"

Plusieurs lycées sur Paris devraient être bloqués demain : Voltaire, Dorian, Hélène Boucher, Ravel, Louis Armand, LAP, Jenatzy, Edgar Quinet....
Rassemblement demain jeudi 17 octobre

 à 11h place de la Nation.


C'est à faire savoir à tous les lycéens, enseignants, militants

 et citoyens que vous connaissez. 

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On peut faire revenir Khatchik, Leonarda et tous 

les lycéen-ne-s explusé-e-s ! 


Des centaines de lycéens manifestent contre les expulsions

 d'élèves sans papiers



PARIS, 16 oct 2013 (AFP) - Plusieurs centaines de lycéens parisiens se sont rassemblées mercredi devant le rectorat de Paris (XXe) pour protester contre les expulsions d'élèves étrangers, après celle d'un jeune arménien scolarisé à Paris, a constaté un journaliste de l'AFP.

unis à l'appel notamment du syndicat lycéen FIDL, du Réseau éducation sans frontières (RESF) et de la CGT Educ'action, les élèves ont scandé "Valls démission" et "Libérer Katchik", bloquant entièrement l'avenue Gambetta, où se trouve le rectorat.
Agé de 19 ans, Khatchik Kachatryan, élève au lycée Camille-Jenatzy (18e), a été expulsé samedi vers l'Arménie, selon RESF.
"On se dit que ça aurait pu arriver à un de nos potes, on trouve ça dégueulasse", témoigne Alfred, 16 ans, élève au lycée Hélène-Boucher.
"Il a été séparé de sa famille, ses études sont stoppées, aujourd'hui il se demande s'il ne va pas aller en prison dans son pays, il va être enrôlé de force dans l'armée pendant deux ans et on sait que là-bas il y a parfois des opérations de guerre", a déclaré à l'AFP Dante Bassino, représentant du RESF et de CGT Educ'action.
Selon RESF, le lycéen a été incarcéré à son arrivée en Arménie avant d'être relâché hier et devrait être enrôlé pour effectuer son service militaire début novembre.
Évoquant aussi le cas de la collégienne kosovare Leonarda, expulsée du Doubs après avoir été remise à la police en pleine sortie scolaire, M. Bassino a dénoncé un "durcissement". Il s'agit pour le militant d'un retour de la "chasse à l'enfant et aux lycéens" qui prévalait selon lui quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur.
Les manifestants prévoyaient de bloquer plusieurs lycées parisiens jeudi.
Une délégation de lycéens devait être reçue au rectorat mercredi.
En droit, un mineur isolé ne peut pas être expulsé. Les élèves expulsés le sont soit après leur majorité ou quand leurs parents, en situation irrégulière, sont expulsés.
Dans les faits, ces expulsions, qui suscitent toujours une forte émotion et mobilisation, sont très rares.
En 2011, seuls deux jeunes majeurs scolarisés avaient été expulsés, dont un était revenu rapidement avec un visa en règle. Khatchik Kachatryan est le cinquième jeune majeur scolarisé à être expulsé depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir, selon RESF.

Expulsion d’un lycéen : Valls révise le manuel du petit Sarkozy

Khatchik Kachatryan, jeune lycéen, élève du lycée Camille Jenatzy (Paris 18ème) a été expulsé vers l’Arménie samedi 12 octobre pour défaut de titre de séjour. Une première tentative d’expulsion le 10 octobre avait échoué : une trentaine d’élèves, d’enseignants du lycée Jenatzy, des soutiens RESF, JC et FIDL ayant convaincu des passagers de soutenir le refus d’embarquer de Khatchik. Il est le premier lycéen parisien chassé depuis août 2006. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l’intérieur. Il laisse en France ses parents, sa sœur, son beau-frère, des cousins, oncles et tantes et ses amis.

Depuis plusieurs semaines et l’arrestation de Khatchik, la mobilisation s’amplifiait. Les militants RESF puis les enseignants de Khatchik faisaient part de leur opposition, bientôt rejoints par des élus parisiens communistes puis certains socialistes. Informés de sa situation, les copains de classe de Khatchik ont alors fait plusieurs matinées de grève et préparaient un début de semaine de manifestations et d’actions pour obtenir sa libération.

Du côté de la préfecture et du ministère de l’intérieur, la réponse était un silence honteux. Les conséquences pourtant dramatiques de l’expulsion en Arménie de Khatchik n’ont visiblement pas pesé : études stoppées nettes, vie de famille brisée et le fort risque pour Khatchik de passer plusieurs années en prison. Il ne s’est pas fait recenser pour son service militaire en Arménie et est donc considéré là-bas comme déserteur.

C’est un grave retour en arrière que nous venons de vivre. L’acharnement, les méthodes et le mépris des conséquences dont a fait preuve l’actuel ministre Manuel Valls rappellent tristement celles de ses prédécesseurs depuis Sarkozy. Nous ne pouvons que condamner cette conduite et affirmer haut et fort qu’on ne peut pas être de gauche et appliquer ou cautionner une telle politique qui remet en cause des droits fondamentaux comme le droit à l'éducation et celui de vivre en famille.

Nous appelons les lycéens, enseignants, élus, parents d’élèves et plus largement tous les citoyens à faire connaître leur refus de voir s’appliquer en leur nom de telles mesures et à participer aux actions que ne manqueront pas de proposer les élèves et enseignants du lycée de Khatchik et les organisations signataires de ce communiqué.

De 2005 à 2011, les lycéens Suzilène, Taoufik, Najlae, Mohamed, Ilyes avaient été expulsés.
Les manifestations de leurs camarades, de leurs enseignants, de leurs soutiens avaient obligé Sarkozy à les faire revenir.

Comme eux Khatchik doit revenir !!!

Paris le 14 octobre 20013
Signataires : RESF, CGT educ, SNUEP-FSU, FSU, CNT-STE, UNEF, FIDL, JC
Soutien des associations : MRAP, La Cimade, LDH
Soutien d'organisations et partis politiques : EELV, PCF, FASE, Les Alternatifs, PG, GA, GU, C&A, NPA

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