Les militants de Ensemble invitent les habitants et les salariés à en débattre ensemble. Ne renonçons pas au changement, à nous de nous en mêler.


jeudi 31 octobre 2013

Un bijou pédagogique

Petite animation documentaire de 35 mn, archi-accessible, destinée à
celles et ceux qui n’ont pas encore compris la situation :


Percutant et superbement réalisé, ce film d'animation questionne notre mode d'exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles, ses conséquences au niveau planétaire et l'impasse où nous mène notre modèle de croissance.

mercredi 30 octobre 2013

UN GOUVERNEMENT QUI BRICOLE ET UNE RÉGION SINISTRÉE

Communiqué du Front de gauche, 30 octobre 2013
Les mobilisations sociales qui se développent en Bretagne sont révélatrices de la crise touchant notre pays et plus particulièrement de la dégradation considérable de la situation économique et sociale dans la région : 6000 emplois salariés en moins rien que pour l’année 2012 et 19 000 dans le secteur marchand depuis 2008. Voilà le résultat de la crise du capitalisme néolibéral, aggravée par les politiques d’austérité voulues par le gouvernement et les institutions européennes, et d’un modèle économique productiviste refusant de prendre en compte les impératifs écologiques.
FdG - Campagne - AAACP - Ecologie
L’agriculture et les industries agroalimentaires bretonnes, notamment la filière porcine et avicole, se sont, en général, développées sur la base de production de masse de produits peu valorisés destinés en partie à l’exportation. Cette production est aujourd’hui fortement concurrencée par les pays émergents ou par des pays de l’Union européenne qui, comme l’Allemagne ou le Danemark, pratiquent un dumping social éhonté en employant massivement des salarié-e-s d’Europe centrale et orientale sous-payé-e-s en utilisant les failles de la directive européenne sur le détachement des travailleur-euse-s.
Dans ce cadre, l’écotaxe votée sous la droite et mise en œuvre par le gouvernement Ayrault est un prétexte que saisissent le Medef, les tenants de l’agro-business et les patrons de la grande distribution pour détourner l’attention des véritables responsabilités de cette crise. Mais au-delà, si cette fronde rencontre l’adhésion de nombre de catégories sociales excédées de voir leur pouvoir d’achat diminué et les services publics décimés, c’est que cette taxe est symbolique de l’injustice fiscale actuelle : censée vouloir réduire le trafic routier, elle ne s’appliquera pas sur les autoroutes à péage, là où passe l’essentiel du trafic de camions. Seules seront touchées les routes nationales et les routes départementales. Ainsi seront pénalisées les producteurs locaux, alors que gros du trafic européen qui utilise les autoroutes ne sera pas touché. Cette taxe n’a donc d’écologiste que le nom !
Le gouvernement vient de décider de la suspendre sur tout le territoire. La décision de suspendre cette taxe sur tout le territoire confirme que le bricolage devient la marque de fabrique de ce gouvernement. Il s’agit d’un nouveau recul devant la pression patronale. La question d’une fiscalité basée sur le principe du « pollueur-payeur » reste posée.
Pour le Front de gauche, le modèle de l’agroalimentaire productiviste n’est pas soutenable économiquement, socialement et écologiquement. Il faut donc en changer et c’est le rôle des pouvoirs publics, Etat et collectivités locales, d’aider à cette transition, notamment en investissant massivement dans le ferroutage.
Dans l’immédiat, le Front de Gauche exige un moratoire sur tous les plans de licenciements ; il se prononce pour une loi accordant un droit de veto sur les licenciements et un droit de regard des salarié-e-s sur l’utilisation des fonds publics. Il s’agit de protéger les salarié-e-s victimes de plans sociaux en mettant en place une sécurité sociale professionnelle qui garantisse la continuité de la rémunération et de la protection sociale des salarié-e-s.
Il faut ensuite mettre en œuvre un plan de reconversion de l’industrie agroalimentaire bretonne basé sur un élevage et une agriculture moins intensifs pour des produits de meilleure qualité, la relocalisation de la transformation, la fin de la concentration des outils de travail et une juste rémunération du travail salarié et paysan. Ce plan de reconversion doit pouvoir bénéficier des aides des pouvoirs publics, ce qui suppose que l’impératif de restriction budgétaire soit mis de côté. Il doit être discuté avec tous les acteurs concernés. Le Medef et la Fnsea portent une responsabilité écrasante dans la situation actuelle. Ils ne peuvent être les seuls interlocuteurs des pouvoirs publics.
Enfin, il faut en finir avec le dumping social en Europe, mais aussi en France. Ainsi, il n’est pas acceptable, par exemple, que l’entreprise bretonne Gad, qui va licencier près de 900 salarié-e-s, fasse travailler dans des conditions indignes des intérimaires roumains sous payés. Il est de la responsabilité du gouvernement français que la question du dumping social au niveau européen soit posée et de faire en sorte que les pratiques illégales en la matière des entreprises françaises cessent.
Le Front de gauche sera présent à la grande manifestation pour l’emploi en Finistère le samedi 2 novembre, à Quimper appelée à l’initiative du Collectif pour le maintien de l’emploi.

LE BAL DES VAUTOURS



Peut-on encore arrêter la finance folle ? Une enquête magistrale au coeur d'un capitalisme financier que plus personne ne maîtrise. Le second volet montre comment, à travers l'éclatement de la bulle immobilière et la crise des subprimes des années 2000, le 'piège à pauvres' s'est refermé.


  • Origine : ARTE
  • Pays : France
  • Année : 2012

Pôle Emploi autorisé à consulter le fichier des comptes bancaires (Ficoba)

Pôle Emploi
© Jackin - Fotolia.com

Un arrêté du 17 octobre dernier, publié ce matin au Journal officiel, ajoute Pôle Emploi à la liste des organismes autorisés à interroger les informations contenues dans le Fichier national des comptes bancaires et assimilés (Ficoba), qui recense l’ensemble des comptes bancaires ouverts en France, et leurs titulaires.

Le Ficoba a pour objet de fournir à certaines personnes et organismes habilités, dans le cadre de l’exercice de leurs missions, des informations sur les comptes bancaires ouverts en France. Il recense ainsi, selon la Cnil, plus de 80 millions de particuliers, français ou non, qui détiennent au moins un compte (courant, d’épargne, etc.) en France. De même source, la Direction générale des finances publiques (DGFiP), qui détient et gère le fichier, traite chaque année environ 100 millions de déclarations de comptes. Les droits d’accès à ce fichier particulièrement sensible (1) sont évidemment strictement encadrés. Son fonctionnement est notamment régi par l’arrêté du 14 juin 1982 « relatif à l’extension d’un système automatisé de gestion du fichier des comptes bancaires ».
Qui peut consulter le fichier ? En premier lieu, évidemment, les agents du fisc, des douanes, de la répression des fraudes et de Tracfin, afin de lutter contre la fraude fiscale et le blanchiment. C’est aussi le cas de la police judiciaire, dans le cadre de la lutte contre le travail clandestin. La Banque de France y a également accès, pour gérer les interdictions de chéquier, et leurs levées. Les établissements de crédit, plus généralement, peuvent depuis peu l’interroger, dans le cadre de la lutte contre la double détention de produits d’épargne réglementée, comme le Livret A. Enfin certains organismes, comme la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou les différentes caisses de retraites, qui ont en commun de verser des prestations au public, sont aussi habilités.
A cette longue liste s’ajoute désormais un nouvel organisme : Pôle Emploi. Un arrêté du 17 octobre 2013, publié ce matin, lui ouvre en effet le droit de consulter Ficoba, afin d’obtenir les informations nécessaires à l’exercice de sa mission, et dans la mesure où il le juge nécessaire. Pour mémoire, l'article L152 du Livre des procédures fiscales autorise notamment Pôle Emploi à exercer ce droit pour apprécier les conditions d'ouverture et de maintien de droits pour un demandeur d’emploi, pour calculer les indemnités auxquelles il peut prétendre ou encore pour obtenir le recouvrement de prestations indûment versées.
(1) Il recense, pour chaque compte déclaré, le nom et l’adresse de l’établissement qui le détient, le numéro et la nature du compte, la date d’ouverture et/ou de fermeture et le nom, la date et le lieu de naissance, l’adresse des titulaires.
Par:

lundi 28 octobre 2013

Textes préparatoires aux assises des 23 et 24 novembre


- Nous disposons déjà d'un 4 pages « Vers un courant politique commun » qui présente notre démarche pour être utilisé pour  les réunions préparatoires locales au 22/23 novembre.


Les trois documents  (1) orientation politique et Front de Gauche, 2) Notre élaboration programmatique 3) Construire une nouvelle force politique) discutés depuis plusieurs mois, diffusés à la réunion du 15 juin,  et depuis modifiés, amendés, puis validés lors de plusieurs réunions du Comité de liaison «Trait d’Union/Tous ensemble» vous sont envoyés. En l’état, ils constitueront des « textes de référence » de notre mouvement, qui nous permettront d’inspirer nos actions et prises de position sur les grandes questions, pour la période transitoire qui commencera après la réunion de novembre. Il restera bien entendu une série de questions qui sont laissées en chantier, ou qui doivent faire l’objet d’un travail d’élaboration ultérieure. Les contributions de collectifs, ou les propositions de thèmes supplémentaires, notamment sur les questions de « programme », seront enregistrées début novembre pour poursuivre un débat qui ne sera pas conclu les 22/23 novembre mais au contraire se poursuivra au-delà...

-Le document du regroupement sur les municipales, issu de la commission de travail du 15 juin, et publié en juillet dans le bulletin Trait d’Union constitue un document d’orientation commun et de discussions.

Les textes en discussions jusqu’au 23-24 novembre prochain

Textes d'actualité.
Le texte de conjoncture politique et une résolution sur les élections européennes sont soumis à la discussion des collectifs.
Il est demandé que les collectifs qui, après discussion, ont des propositions de modifications, ou qui veulent proposer des contributions à la discussion sur ces questions, de les envoyer pour le 8/9 novembre, date à laquelle se tiendra une réunion du comité de liaison qui travaillera à une première synthèse et à une proposition consensuelle, ainsi qu'une indication des questions de débat restées ouvertes.
Le texte sur le fonctionnement doit traduire nécessairement un consensus entre toutes les composantes et les personnes parties prenantes du mouvement commun. Certains points sont encore en débat (ils sont indiqués entre crochets). Une nouvelle réunion de travail prévue les 8 et 9 novembre permettra d’aboutir à une nouvelle version en intégrant les contributions sur ce document. De la même manière, les propositions de modification ou contributions sur le texte « fonctionnement » devront être envoyées par les collectifs avant la réunion du 8/9 novembre pour procéder à une synthèse préalable. Ce travail de synthèse continuera lors des assises.
Pour tous ces documents, le travail d'une commission du groupe de liaison continuera jusqu'au 23 novembre, où elle s’élargira à des collectifs locaux, recevra les propositions des collectifs et fera des intégrations ou réécritures dans un souci d'enrichissement et de respect  du consensus qui a présidé à nos travaux.
Sur le nom, 5 propositions ont été retenues et les collectifs indiquent leurs choix préférentiels. Le Comité de liaison des 8/9 novembre, après cette consultation, se fixe pour objectif de faire une proposition commune  pour les assises des 23/24 novembre.

Une adresse mail pour envoyer toute contribution, proposition, compte-rendus :  23.24.novembre@gmail.com

Sur les délégations à la réunion du 23/24 novembre
Se réunissent, partout ou c'est possible, au niveau local ou départemental, au moins une réunion préparatoire avec tous ceux qui sont intéressés par le processus en cours et en veillant à ce que toutes les composantes présentes localement soient partie prenante. Sont choisis, pour participer à la réunion des 23/24 novembre,  au moins 2 représentants pour chaque collectif (ou 2 par tranche de 10 participants, pour les collectifs plus nombreux), avec une parité homme/femme, et en veillant au pluralisme des représentations. Cela est proposé à titre indicatif, il s’agit de ne pas brimer la participation à la réunion des 23-24 Novembre.

Sur le recensement des collectifs existants  ou en préparation.
Il est nécessaire que soit fait un recensement des collectifs existants ou en cours de préparation, afin d'avoir un état des lieux du lancement du processus, qui sera complété lors de la réunion nationale. Il  est nécessaire de  le savoir avant la réunion nationale pour en tenir compte dans la mise sur pieds des modalités de fonctionnement du mouvement. Il est demandé de nous remonter, à la même adresse 23.24.novembre@gmail.com de courtes synthèses.

Sur l'ordre du jour des discussions des 23/24
La réunion se tient sur deux jours, débute le samedi avec un accueil des camarades à partir de 9h. Le dimanche, les travaux débuteront à 9h pour se terminer à 15h maximum. Un ordre du jour plus précis sera envoyé ultérieurement.

Sur les contributions financières aux assises
Nous avons besoin d’auto-financer l’organisation des 23/24 novembre et nous faisons appel aux collectifs et aux militants, en vous demandant une participation financière par une courte souscription. Chèques à l’ordre d’une des trois associations de financement de la G.A., de la FASE, des Alternatifs, (et donnant droit à réduction d’impôts) avec mention «23 24 novembre» , à faire remonter à la réunion du 23 novembre ou à envoyer à une de ces adresses :

A.F.GA , 9 chemin du Manel, 31400 Toulouse

A.F. Fédération (FASE), 20 rue du Chaudron, 75010 Paris

A.F. Alternatifs, 40 rue de Malte 75011 Paris

 
En résumé, les textes en téléchargement :

Grand Paris : pour une métropole vraiment métropolitaine

par Damaly Chum & Maël Gendron & Sophie Leguillonle 25/10/2013
Alors que le débat sur la structuration institutionnelle de la métropole parisienne est entré dans une phase sans doute décisive, trois urbanistes de Plaine Commune expliquent les raisons de la mobilisation de l’intercommunalité contre le projet gouvernemental et militent en faveur d’une métropole multipolaire fondée sur une gouvernance ascendante.
Depuis le rejet par le Sénat de toute évolution institutionnelle dans la région parisienne et le contre-pied radical de l’Assemblée nationale, voilà quatre mois que deux visions s’opposent concernant la réorganisation de l’Île-de-France : celle d’une métropole polycentrique fondée sur une gouvernance confédérée fait face à celle d’une métropole « intégrée », constituée d’un nouvel établissement publique de coopération intercommunale (EPCI) unique regroupant l’ensemble de la « zone dense » de 6,5 millions d’habitants. Dans ce débat décisif pour les territoires franciliens, la communauté d’agglomération de Plaine Commune a joué un rôle notable.
En s’opposant au projet de loi voté à l’Assemblée nationale le 19 juillet 2013, Plaine Commune s’est vue reprocher une attitude conservatrice et hostile à la structuration de la métropole. C’est un raccourci trompeur : alors que cette communauté d’agglomération a été parmi les premières intercommunalités en Île-de-France à s’engager dans les démarches de coopération métropolitaines, son projet de territoire a toujours fait de la métropole l’échelle de référence pertinente pour l’organisation et le développement territorial. C’est bien le mode de gouvernance « intégrée » proposé pour cette métropole que Plaine Commune refuse, précisément parce qu’il n’est pas assez métropolitain !
Lire la suite....

dimanche 27 octobre 2013

Ecotaxes, et si nous creusions un peu la question?

Publié le 27 Octobre 2013
Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes.

Ecotaxes, et si nous creusions un peu la question?
 Samedi, à deux pas du Phare ouest de Canaille le Rouge, de sévères affrontements sous les portiques éco taxes ont opposé des manifestants au "forces de l'ordre".
 Avant d'aller plus avant dans l'exploration de ce fouillis volontaire que sont ces écotaxes et pour élaguer les branches qui empêchent de voir à quoi ressemble le maquis, juste un aparté :
C'est quand même vertigineux de voir les patrons qui ont soutenu et soutiennent toujours cette droite qui leur a pondu la décision de les installer manifester au côté de travailleurs qui subissent cette décision et les choix sociaux au service des patrons fait par ceux qui les mettent en service.
Fou de voir des paysans se ranger derrière des patrons de la FNSEA presque tous administrateurs des caisses locales et régionales du Crédit Agricole (et qui votent là les décisions qui étranglent les paysans) et pourvoyeur des caciques de l'UMP auteur des écotaxes. Roses et blancs-bleus vizirs zélés de l'Union Européenne se dédouanant de leurs responsabilité dans cette crise qui s'ajoute à a Crise.
Surprenant de voir des agriculteurs de la confédération paysanne qui avec EELV sont des chauds partisans des écotaxes à Bruxelles barrer les routes qui mettent en œuvre ce qu'ils ont sollicité lors des élections aux chambres d'agriculture.
Ca n'tourne pas rond dans certaines têtes… hélas nombreuses.
Revenons à l'essentiel. Ce n'est pas la première fois que Canaille le Rouge vous entraine sur les rives de cette question mais il faut revenir sur le fond.
Déjà abordé au travers de la spéculation sur les droits à polluer industriels (Mittal par exemple) Canaille le Rouge portait éclairage sur la partie cachée de l'usine à gaz :

La partie transport n'est pas moins importante, ne serait-ce que par la charge de proximité, celle de pouvoir d'achat ressenti et de qualité de vie quotidienne qu'elle porte.
En gros de quoi s'agit-il : simultanément à des mesures de livraison au "privé" (lire capital) des réseaux de transports (fer air route) décisions coordonnées par Bruxelles mais prises par transpositions dans le droit des états abandonnant dès lors leur souveraineté, ces états soit disant au nom de la lutte pour la protection de l'environnement décident la mise en place de droits à polluer. Nom certes moins poétique, mais plus juste de la mesure appelée "écotaxe".

Ces taxes, parole de socialiste serment de réactionnaire, vont servir à entretenir le réseau routier non privatisé.
Hic, de taille : en droit fiscal et en droit tout court, il est interdit d'affecter une taxe : elle entre dans les caisses publiques et est utilisée au grès des budgets et lois de finance. Pour ceux qui en doutent, la vignette auto (mise en place par Guy Mollet –et oui, déjà !) prévue pour financer la "retraite des vieux" (sic) premier rose cadeau pour désengager le patronat du financement des retraites, est là pour le rappeler.
Avançons au milieu des broussailles et n'hésitons pas à tailler dans la ramure des idées aussi fausses qu'apparentes.
Les mêmes qui depuis 20 ans au gré des alternances ont régionalisé et départementalisé l'entretien du réseau routier pour ne pas faire figurer ses coûts dans la part état du budget ont aussi pris des mesures en parallèle : "incitations fermes" au désengagement de la SNCF du trafic marchandise (En particulier les dessertes de proximité : le trafic diffus et le lotissement), ont fermé les triages et gares marchandises, subventionné sur fond public de tout niveau des ports secs et zones franches de transit dégagés de toutes garanties sociales pour fragmenter l'organisation du travail et casser les garanties collectives des salariés. PS et UMP sont rois en la matière, mais de Calais à Port-Bou, ils ne sont pas seuls, voir ce que La Canaille en disait il y a quelques temps :(les-autoroutes-de-la-désertification-industrielle-et-de-la-casse-des-garanties-collectives)
Simultanément, histoire de ne pas user le réseau routier (non concédé: donc gratuit), droite et PS on fait passer la charge utile des poids lourds de 35 à 44 tonnes. De qui se moque-t-on ?
Le réseau privé (financé sur denier public et offert à Cofiroute et autres vitrines de Vinci Bouygues et autres), façades des banques drainent les fruits du racket, plus préoccupés d'entretenir le taux de dividende que les infrastructures (que pourtant ils ont obligation légale -théorique - de faire).
 Simultanément, les économies de péages patrons du transport routier bien évidement sans prendre en compte les conditions de travail et la sécurité des chauffeurs routiers, renvoient sur le réseau "ouvert" (donc privé de moyens), les trafics qui défoncent les routes et permettent aux gouvernements de justifier idéologiquement les écotaxes et d'installer des péages sur le réseau public comme sur la RN 10 au sud de Bordeaux ou l'installation de ces fameux portiques de façon plus général.
Pourtant outre la remise sur rail et canaux ce qui n'a rien à faire sur route, d'autres solutions existent.  Mais elles ont l'inconvénient de faire payer le bénéficiaire réel de l'infrastructure ce qui est insupportable pour le capital.
 Ces solutions sont connues et ont fait leurs preuves (c'est pour cela que l'UE les a fait supprimer). Déjà revenir à la taxe à l'essieu qui fait que c'est le chargeur qui paie au prorata de l'usage qu'il fait de l'infrastructure et non pas l'usager du réseau.
 Ensuite limiter la Charge des poids lourds à 27 tonnes. Et faire que par la maitrise publique des lettres de voitures soit mis en place une tarification progressive liée à la longueur du parcours de façon à épargner les dessertes terminales, faire contribuer les trafics régionaux et taxer les trafics internationaux et le cabotage. Dit autrement aller à contre-courant des ukases de l'U.E. et de ce que les eurocrates techniques et politiques (en fait par pantouflage les mêmes, issus ou allant de et vers les grands groupes imposent aux populations qui paient fort cher une absence d'entretient réel.
L'argument principal opposé à ces mesures et les exigences de flux tendu pour la production et les ruptures de charge.
Tous les acteurs non bardés de présupposés ultralibéraux intervenant dans les transports savent que sauf pour une minorité de produits périssables qui demandent une organisation spécifique, ce qui compte ce n'est pas la vitesse d'acheminement, mais la régularité d'approvisionnement. Le chef de chantier d'un grand équipement quelconque se moque de savoir si le sable qu'on lui livre met trente heures ou trente jours pour venir, ce qu'il veut, c'est qu'il arrive à l'heure et régulièrement. Le raisonnement vaut pour une chaine de montage industriel, cela indépendamment du pourquoi, mesures anti luttes sociales, le capital a fragmenté ses sites de productions intégrés pour interdire les cohérences revendicatives et jouer les mises en concurrence des salariés (GAD ou PSA dans l'actualité après l'exemple emblématique de Vilvoorde ou plus près de nous Goodyear en témoignent).
L'environnement des écotaxes est là.
Deux ou trois points singuliers qui éclairent ce qui précède sont aussi à relever : le transport routier est le plus polluant (ne serait-ce que pour les microparticules dégagées par la combustion des moteurs diesel). La traction électrique (qui n'est pas absente d'autres débats) au moins limite la question : une vache qui regarde passer les trains risque moins un cancer des poumons que sa cousine qui compte les poids lourds sur un échangeur. Et quelques chose dit à La Canaille que si cela vaut pour les vaches, c'est valable aussi pour une citée populaire une école ou EPHAD.
Alors bien sûr, une autre politique des transports ne satisferait pas les bénéficiaires réels des mesures co-décidées entre la France et l'Union Européenne.
 Ce qui démontre la duplicité de certains des manifestants auprès des portiques, la manipulation pour en faire venir d'autres qui n'ont rien à y faire et le refus du personnel politique de creuser les vraies questions. Si Canaille le rouge arrive seul dans son coin à les effleurer c'est bien qu'il y a refus frontaux pour eux de s'y affronter ou de défendre l'état des choses existant ce qui revient au même 
Tant qu'on acceptera de rester dans ce carcan politique pas d'issue à la tenaille ultra libérale. La démonstration par les portiques des routes bretonnes est là pour le démontrer

samedi 26 octobre 2013

(Selon Manuel Valls, l'heure d'été 
n'a pas vocation à rester en France.)

PIERRE RABHI, PAYSAN PHILOSOPHE




Rencontre avec Pierre Rabhi


QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX ?

mercredi 23 octobre 2013

Les Jours Heureux


Voici la bande annonce 

"Les Jours Heureux" 

À regarder, partager, diffuser, aimer...

Et le 6 novembre c'est 

la sortie nationale donc on va au ciné!!!





L’interview de Gilles Perret, pour le dossier pédagogique à disposition des professeurs qui souhaitent organiser des séances scolaires autour du film.

Comment est né votre désir de raconter cette histoire ?
Qu'est-ce qu'un réalisateur se pose comme questions de cinéma pour raconter une telle histoire ?
À quel moment s'est faite l'écriture du film ?
Comment avez-vous choisi vos personnages ?
Aviez-vous des questions communes pour chacun des personnages ?
Seul Léon Landini est présenté dans des lieux historiques, comment l'expliquez-vous ?
Quelle place donnez-vous aux archives dans votre film ?
Comment fait-on un film historique lorsqu'on ne dispose que de peu d'archives sur la période traitée ?
Il y a une scène où Landini et Hessel sont en désaccord. Était-ce évident que cette scène serait dans le film ?
Quel était votre dispositif au moment du tournage ?
Sur le tournage, qui tient la caméra ?
Comment avez-vous abordé les deux thèmes musicaux du film ?
Quelles directives avez-vous données à votre compositrice ?
Avec ce film, que pensez-vous apporter de plus aux travaux des historiens qui s'intéressent à cette période ?
À quel moment avez-vous fait le choix de terminer le film sur les paroles des résistants ?
Étaient-ils prévenus que cette intervention serait montée à la fin du film ?
Pourquoi Léon Landini n'a-t-il pas été associé à cette prise de parole finale ?
La notion de pédagogie revient souvent dans vos paroles. Quelle place tient-elle dans votre métier de réalisateur ?
La première partie de votre film est réalisée sur un mode informatif. La seconde évolue vers le militantisme. Que pouvez-vous nous en dire ?

Générique de fin

mardi 22 octobre 2013

Clip du Conseil Municipal Extraordinaire du 17 octobre 2013 à Tremblay


Les nouveaux Chiens de garde

Les nouveaux Chiens de garde, fidèles à leur niche, justifient l’austérité pour le peuple et défendent les privilèges pour lesriches. Offrez-vous un vaccin, avec le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat.


Dieu merci, nous ne sommes plus au temps de l’ORTF où le Ministre de l’Information venait à la télé présenter "sa" nouvelle formule du journal.

Sorti en 1997, "Les nouveaux chiens de garde" s’est vendu à 250 000 exemplaires sans que son auteur (Serge Halimi) ait concédé le moindre passage en télé.

En 1932, les chiens de garde que Paul Nizan prenait pour cible étaient les philosophes au service du pouvoir. Ceux de Serge Halimi sont les éminents journalistes et les médiacrates au service des puissances d’argent. Le livre est devenu un film qui sort mercredi 11 janvier 2011. 
Aujourd’hui, heureusement, les journalistes sont indépendants. Vraiment ?

Avec Jean Gadrey (économiste) Michel Naudy (journaliste au placard) Gilles Balbastre (réalisateur) et Serge Halimi. 
"Les Nouveaux chiens de garde" (2011), un film réalisé par Gilles Balbastre, Yannick Kergoat.



lundi 21 octobre 2013

Municipales 2014 : réaction du regroupement d'organisations du Front de Gauche Paris aux résultats du vote du PCF Paris



Les Alternatifs Paris, Convergences et Alternative Paris, Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique Paris, Gauche Anticapitaliste Paris, dimanche 20 octobre 2013

Les organisations parisiennes du Front de Gauche signataires regrettent fortement le vote majoritaire du PCF Paris en faveur de listes avec le Parti Socialiste au 1er tour de l’élection municipale à Paris.

Elles réaffirment leur conviction que le rassemblement et la construction, avec l’ensemble du Front de Gauche, d’une alternative de gauche aux politiques d’austérité est plus que jamais indispensable.

Au 1er tour, en l’absence d’un rassemblement de tout le Front de Gauche, elles seront donc partie prenante de listes autonomes du Parti Socialiste pour proposer une alternative aux politiques d’austérité et pour battre la droite et l’extrême-droite.

Sept organisations du Front de Gauche (Les Alternatifs, Convergence et Alternative, Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti de Gauche) s’étaient prononcées pour qu’au 1er tour des listes de rassemblement contre toutes les politiques d’austérité existent. Pour les signataires de ce communiqué, il s’agit donc maintenant de rassembler tou-te-s ceux et celles – militant-e-s politiques, syndicaux ou associatifs – qui veulent construire cette alternative pour Paris.

Une alternative à la gestion sociale-libérale de Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo qui ne consacre qu’une petite partie de la manne financière des droits de mutation et des impôts prélevés sur les entreprises pour financer les politiques sociales.
Une alternative pour lutter de manière déterminée contre la spéculation foncière et immobilière en baissant les loyers publics et privés, en interdisant des expulsions locatives, en relançant la production de logements par des chartes contraignantes pour les promoteurs, en réquisitionnant des logements vides, en augmentant massivement la taxe sur les logements vacants, en portant l’objectif à 30% de logements sociaux, en donnant la priorité aux vrais logements sociaux (PLAI, PLUS), en ayant recours à la préemption de tous les terrains et immeubles disponibles et en lançant un vaste programme de rénovation du parc de logement social de la ville en concertation avec les habitant-e-s.
Une alternative au projet de métropole du « Grand Paris » qui constitue un grave recul pour la démocratie et inscrit dans le marbre l’austérité pour les populations.
Une alternative pour embaucher massivement de personnels sous statut et un plan de dé-précarisation massif des agents de la Ville, notamment pour des activités périscolaires de qualité, gratuites dans toutes les écoles parisiennes.
Une alternative aux délégations de services publics accordées au privé, pour que la collecte des déchets et d’autres missions reviennent en régie publique.

Une alternative à la politique de l’Agence régionale de santé,  pour re-développer l’offre de santé publique sur le territoire parisien.

dimanche 20 octobre 2013

Les Députés PS Décident De Soumettre À L’impôt Les Cotisations Aux Complémentaires Santé De 13 Millions De Salariés




Les députés PS viennent de créer un précédent d’ampleur en adoptant à l’Assemblée nationale une mesure qui soumet les cotisations mutualistes à l’impôt. La mesure concerne 76% des salariés qui sont couverts par un contrat collectif de complémentaire santé, soit 13 millions de personnes.

Les cotisations aux mutuelles des salariés bénéficiaires de contrats collectifs de complémentaire santé négociés avec les syndicats au niveau d’une branche ou d’une entreprise, étaient jusqu’ici alignées dans leur principe sur la Sécurité sociale : seul le salaire net direct était imposable ; pas les cotisations concourant au salaire différé.

Fait sans précédent, les députés PS viennent de dénommer "niche fiscale" ces cotisations mutualistes : la "part employeur" de ces cotisations sera désormais incluse dans le revenu imposable du salarié.

La part salariale de ces cotisations est aussi la cible des députés PS par le jeu de la réduction du plafond permettant de déduire une partie de cotisations salariales.  L’ampleur de ce dispositif "va conduire à fiscaliser également une part significative de la cotisation salariée" dénoncent encore les confédérations syndicales FO, la CGT, la CFTC et la CFE-CGC, dans un communiqué commun.

Dans leur communiqué commun, elles " dénoncent la nouvelle attaque contre les contrats collectifs, sous couvert de généralisation de la complémentaire santé " (*).

Cette mesure devrait rapporter près d’un milliard par an à l’Etat (960 millions au moins).
Les confédérations syndicales ont calculé que, pour un salarié au Smic, l’impôt augmentera de 270 à 450 euros en 2014.
(*) la généralisation de la complémentaire santé est prévue par l’Accord national interprofessionnel (ANI) signé en début d’année par le patronat et la CFDT en particulier, et rejeté par la CGT et FO.

samedi 19 octobre 2013

GA + FASE + les Alternatifs + C&A + GU + ... en route pour le rassemblement !


Les 23 et 24 novembre prochains se tiendront des assises devant donner naissance à un courant politique commun à plusieurs composantes du Front de gauche dont la Gauche anticapitaliste, Convergences et alternative, la FASE, les Alternatifs, l’association des Communistes unitaires, Gauche unitaire.
Ce regroupement pose le Front de gauche comme notre bien à tous et un cadre démocratique et pluraliste à construire ensemble, permettant de dépasser nos différences sans les gommer.


vendredi 18 octobre 2013

Déclaration de la FASE au conseil municipal extraordinaire du 17 octobre 2013 :



Projet de métropole parisienne un coup de force institutionnel.

Monsieur le Maire et chers collègues.
Le projet de loi objet de ce conseil municipal envisage de créer en Île-de-France, la « Métropole du Grand Paris » avec un « conseil métropolitain » de plus de 200 membres (réservant un quart des places aux élus de Paris) et dirigé par un président et quelques vice-présidents qui « régneront » ainsi sur quelque 6 millions d’habitants et une dimension économique de la puissance d’un état comme la Belgique !
Cette construction, telle que l'envisage le gouvernement ne serait selon vous, qu'un « coup de force institutionnel ». Je ne partage pas complètement votre lecture. Je pense que c’est pire que vous ne le dites, et cela pour deux raisons :

Premièrement, nous ne pouvons rester silencieux face au développement de ces grandes métropoles européennes avec leurs pôles de compétitivité, leurs pôles d’excellence, leur constant besoin de mise en compétition. Je ne peux croire que la construction de la mégapole parisienne puisse se faire sans dommages pour ses propres habitants, pour les territoires de province et donc pour un aménagement équilibré du territoire national.
Le développement de la région capitale ne s’est fait, et ne se ferait dans le cadre de ce projet de loi, qu’au profit des multinationales et dans une logique libérale. Cette politique va à l'encontre de l'alternative sociale et écologique que nous défendons. Elle éloigne les décideurs des citoyens et engendre forcément une méconnaissance du vécu de ses habitants, tant sur le plan social qu’environnemental. On sait déjà pourtant que cette croissance urbaine est au taquet (et même au-delà) et ne peut plus garantir un cadre de vie acceptable (notamment en Seine-Saint-Denis). Autour de nous, la mise en œuvre d’un projet inutile comme le « triangle de Gonesse », qui consomme de la terre agricole est un exemple de ce qu’un groupe financier comme Auchan est capable de mettre en œuvre, au mépris des hommes, de la terre, de l’air ou de l’eau.

Deuxièmement, ce n’est pas seulement parce qu'il bouleverserait le montage institutionnel local, que telle ou telle institution disparaîtrait, que nous devons nous battre contre ce projet, même si nous devons aussi le faire pour cela. Certes il participe d’une stratégie d’affaiblissement de la représentation citoyenne par l'éloignement des centres de décision que sont les maires, mais plus grave, il participe à terme à la destruction de toute forme de démocratie participative, et donc de toute démocratie, par l'image qu'il donne de la vie politique.
Ce projet est une pièce de plus dans un puzzle dont on mesure mieux les enjeux au fur et à mesure de sa construction. L’objectif : mettre en place une gouvernance qui dessaisit les citoyens de tout pouvoir démocratique. Il s'agit de répondre aux objectifs de compétitivité réclamés au titre de la concurrence libre et parfaite. Il convient de pouvoir continuer à produire et s'enrichir sans respect des hommes et de la nature, de piller les ressources naturelles sans contraintes et de polluer sans entraves. Cela se traduit accessoirement par l'austérité, la réduction des moyens mis à disposition de l’action publique pour compenser les méfaits de cette politique !
A t-on besoin de l'avis de nos concitoyens pour ce faire ? Non bien sûr ! C’est que, comme ils l'ont fait pour le traité européen, ils seraient capables, si on les consultait, d'émettre un avis défavorable à ces projets !
D'ailleurs, à ce sujet, ce qu'il nous a été donné à voir pour l’Europe est un bon exemple de ce qui se met en place. Et même si la désignation des parlementaires se fait avec un scrutin à la proportionnelle, nous constatons qu'un ensemble de technocrates construit une politique. Ils ne représentent personne, sinon qu’ils mettent en place un système politique et économique au service des plus riches et qui « pourrit la vie » de nos concitoyens.
La démocratie représentative est mal en point. Ce ne sont pas les affaires dans lesquelles certains élus nationaux (Cahuzac) ou locaux (Marseille, Hauts-de-Seine, Sannois à côté de chez nous) se trouvent régulièrement impliqués qui vont réconcilier les Français avec ce système. L’extrême droite avec son mot d’ordre « tous pourris » surfe avec succès sur ce thème, il n’y a pour s’en convaincre que de voir les résultats électoraux de Brignoles. Pour compléter ce tableau déprimant, j'y ajoute le recul de certains élus dans l’approbation d’une loi sur le non-cumul des mandats et la mise en place locale de ce principe.
Mais ce ne sont pas non plus les timides, les insuffisantes et éternelles « expériences » de démocratie participative qui vont permettre à nos concitoyens de se réapproprier la politique et de se battre pour plus de responsabilités dans la vie locale. Nos concitoyens dans leur immense majorité sont en capacité de jouer un rôle dans l’élaboration des politiques locales. Il faut le leur permettre ! Vous savez en particulier mon attachement au droit de vote pour tous dans les élections locales.
Malheureusement nous vivons dans un monde dirigé selon une pensée libérale où l’oligarchie qui nous gouverne ne cesse de nous asséner son lot d’évidences infantilisantes en lieu et place de tout débat démocratique.
·        Pourquoi partir plus tard à la retraite ? C’est simplement parce que le nombre d’actifs ne cesse de diminuer et que le nombre de retraités ne cesse d’augmenter !
·        Pourquoi défendre les productions de gaz de schiste ? Parce qu’il faudra bien se chauffer demain mon enfant !
·        Pourquoi ne pas fermer nos centrales nucléaires ? Parce que nous avons besoin d’électricité mon enfant !
·        Pourquoi mettre en place l’austérité ? Parce qu’il y a la crise et qu’il faut bien diminuer nos dépenses !
·        Pourquoi une loi sur la métropole parisienne ? Parce qu’il faut faire face aux défis que nous lancent les autres grandes métropoles européennes ! Parce qu’il faut bien mettre fin à l’empilement de collectivités locales !
·        Etc.
Notre combat contre ce système libéral, qui ruine notre pays, dessaisit nos concitoyens de toute participation citoyenne et politique, centralise tout et concentre les pouvoirs, ne peut se contenter de la mobilisation d’un soir des Tremblaysiennes et des Tremblaysiens sur un sujet aussi important que celui qui nous rassemble.
Il faut quotidiennement mettre en place des actions de nature à les persuader qu’ils peuvent peser sur la mise en œuvre des politiques. La reconquête de la démocratie ne peut se borner à les convaincre de participer aux échéances électorales, même si cela est essentiel.
Il me semble d’ailleurs qu'un référendum sur ce sujet s'impose, en Île-de-France comme dans les autres régions concernées par ces changements institutionnels. L'article 72-1 de la constitution ne garantit-il pas la participation des citoyens lors de la création de nouvelles collectivités territoriales ? Cela ne serait-il pas légitime alors que ce projet de loi engage la vie quotidienne de 30millions d’habitants de notre pays ?

Il y a plus que jamais besoin que le peuple se mêle de ses affaires, retrouve les moyens de s’exprimer pour faire entendre les exigences d’égalité, de justice sociale et environnementale.