Les militants de Ensemble invitent les habitants et les salariés à en débattre ensemble. Ne renonçons pas au changement, à nous de nous en mêler.


jeudi 28 février 2013

La démarche participative citoyenne de l'abondance partagée chez nous? Pourquoi pas!






FONTAINEBLEAU !

La démarche participative citoyenne de l'abondance partagée avec les Incroyables Comestibles vient de commencer dans la ville.

Sans attendre, les citoyens jardiniers solidaires ont décidé de démarrer le mouvement rendant possible l'autosuffisance alimentaire des territoires par le changement de regard et la reconnexion avec la Terre nourricière. En consommant et produisant localement une nourriture saine et de qualité dans des rapports conviviaux et bienveillants, c'est tout un nouvel art de vivre qui apparait au sein de la collectivité.

La nouvelle équipe composée d'une dizaine de volontaires, pour le moment, se prépare à construire ses bacs de plantation de fruits et légumes pour la nourriture à partager, en plus des premiers lieux de culture dont elle dispose. Elle précise en adressant les photos de démarrage, "nous sommes incroyablement ravis de rejoindre le mouvement et avons hâte de mettre en oeuvre notre stratégie de déploiement."

Partout où des collectifs de citoyens s'engagent dans la démarche participative des Incroyables Comestibles, ils découvrent le même plaisir de voir les habitants retrouver du sens dans leur vie en s'entraidant, en partageant, en faisant des projets en commun au sein de nouveaux rapports pacifiés et confiants. Ils se rendent compte qu'en soutenant les autres, tout étant relié et interconnecté, c'est eux-mêmes qu'ils aident au sein de leurs familles et de leurs communautés.

En transformant l'espace public en jardin potager GÉANT et gratuit, la nourriture à partager devient une ressource ABONDANTE alimentée par TOUS et accessible à CHACUN.

Avec les INCROYABLES comestibles, si chacun fait un geste, on change la VILLE. Et si on s'y met TOUS, on change le MONDE !





Petite explication de cette histoire qui commence à se répandre aux quatre coins du monde en reconnectant les habitants entre eux avec la Terre nourricière dans des rapports joyeux et généreux.

En transformant l'espace public en jardin potager GÉANT et gratuit, la nourriture à partager devient une ressource ABONDANTE alimentée par TOUS et accessible à CHACUN.

Avec les INCROYABLES comestibles, si chacun fait un geste, on change la VILLE. Et si on s'y met TOUS, on change le MONDE !

La méthode simple en 5 étapes se trouve sur le site :
http://www.incredible-edible.info/

Lien de la vidéo "Silence ça pousse" avec les Incroyables Comestibles en ligne :
http://www.youtube.com/watch?v=j_7NjO0Enus











la pénurie de professeurs remplaçants dans le « 93 »



« Un élève de Seine-Saint-Denis perd l’équivalent d’un an de scolarité, faute de remplacement des instituteurs absents »

Entretien avec Mathieu Glaymann, parent d’élèves à Epinay-sur-Seine, membre du Collectif des parents citoyens de Seine-Saint-Denis et de la FCPE.
Le Collectif des parents citoyens de Seine-Saint-Denis, dont vous faites partie, a déposé mercredi 27 février, au Sénat, un « cahier d’espérances » pour changer l’école en Seine-Saint-Denis, département le plus jeune de France métropolitaine, l’un des plus pauvres, aussi. Vous n’en êtes pas à votre première action sur le terrain…
Notre collectif s’est formellement constitué le 17 octobre 2012, à Pantin, en rassemblant des groupes de parents mobilisés autour des questions éducatives dans cette ville mais aussi à Saint-Denis, Saint-Ouen, Le Pré-Saint-Gervais et Epinay. Nous sommes aujourd’hui présents dans une vingtaine de villes du département. Nos actions ont réuni quelques 3 000 parents : des « nuits des écoles » du 27 novembre au 2 décembre, deux opérations « visite médicale gratuite » organisées à Epinay pour protester contre la pénurie de médecins scolaires, une classe « en plein air » à La Villette le 10 février, pour symboliser l’absence de remplaçants…
Vous évoquez la pénurie de professeurs remplaçants dans le « 93 ». On en a beaucoup entendu parler à la rentrée, quand même les inspecteurs de l’éducation nationale, d’ordinaire discrets, étaient sortis de leur silence pour dénoncer la situation et réclamer le recrutement de 250 enseignants. La situation s’est-elle aggravée ?
Elle s’est vraiment dégradée depuis 2007, en lien avec les coupes de personnels (80 000 postes supprimés en cinq ans). J’en ai pris la mesure à titre personnel : quand je compare la scolarité de mes deux enfants, l’un de 15 ans, l’autre de 6 ans,  je vois que mon aîné n’a connu que peu d’absences d’enseignants non remplacées, qu’il avait des personnels dédiés dans sa classe aux problèmes de comportement d’élèves, aux difficultés scolaires… Mon cadet, scolarisé depuis 2009, a connu, lui, plusieurs absences d’enseignants non remplacées, et aucune visite médicale à l’école. Dans notre département, 40 % des postes de médecin scolaires ne sont pas pourvus. Epinay, la plus grande ville sans médecin scolaire en Seine-Saint-Denis, compte 10 000 écoliers… mais aucun médecin scolaire depuis trois ans !
Quand aux problèmes de remplaçant, c’est école par école qu’on pourrait, réellement, en prendre la mesure. Il existe des collèges où des élèves n’ont pas de cours dans certaines disciplines depuis la rentrée. A l’école primaire, ce sont parfois plusieurs semaines consécutives d’absences non-remplacées. Notre département est celui qui connaît la plus forte poussée démographique – environ 1 % chaque année -, mais les moyens qui nous sont donnés sont très en-deçà des besoins : tout au long de sa scolarité, un enfant de Seine-Saint-Denis va perdre l’équivalent d’un an de scolarité, faute de remplacement des instituteurs absents. Moins de 1 % des enfants de moins de 3 ans sont scolarisés, alors que les chercheurs ont montré que cela compte, justement, dans les quartiers populaires. Les postes de Rased ont fortement diminué, et un nombre très faible d’enfants porteurs de handicap sont accueillis en « milieu ordinaire ». Ces chiffres-là, l’institution les a, mais elle ne les donne pas. Nous voulons de la transparence.
Les postes d’enseignants existent, mais ils ne sont pas pourvus…
Le problème de fond est un « non-accrochage » à l’école d’un certain nombre d’enfants et de parents, sans doute plus fort dans notre département qu’ailleurs, doublé d’une certaine désillusion des enseignants qui, en Seine-Saint-Denis, sont confrontés à tellement de problèmes de moyens  que ça les incite à partir. Chaque année, sur la totalité des professeurs – 11 000 dans le premier degré et le second degré -, il y a 2 800 demandes de mutation. Environ 500 aboutissent. 85 % des enseignants affectés dans le département n’y habitent pas. Pour beaucoup d’entre eux, l’objectif est de partir, de se rapprocher de leur ville d’origine ou de leur lieu de résidence.
Quelles sont vos attentes, vos revendications ?
Un « cahier d’espérances »… l’expression n’a pas été choisie au hasard : il s’agit de dénoncer la situation de l’école en Seine-Saint-Denis, de montrer que nous sommes combattifs tout en restant, dans le fond, optimistes. On ne veut pas alimenter la fuite vers l’école privée, alors qu’un enfant sur trois, dans le département, y est déjà scolarisé. Ce « cahier d’espérances » porte nos dix exigences pour l’école.
Sur la méthode, nous voulons que soit organisée une concertation qui touche largement la communauté éducative, au-delà des syndicats et des fédérations de parents. Nous sommes persuadés qu’il y a des solutions à trouver à la crise de l’école, établissement par établissement. Second objectif : remettre le service public de l’école sur ses deux pieds. Faire en sorte de redonner le goût de l’école aux enfants, aux parents et aux enseignants - en s’attaquant aux pédagogies, aux rythmes scolaires, au rapport entre l’école et l’extérieur, à la notation, à l’évaluation des élèves… - et, évidemment, en donnant à l’école les moyens de la réussite pour tous.
Notre « cahier d’espérances » comporte dix propositions pour le département, dont la scolarisation effective des moins de 3 ans, des postes de médecins scolaires pourvus, des enseignants formés face à nos enfants tous les jours, une prime aux « maires bâtisseurs » d’établissements, etc. Dans notre proposition de « loi citoyenne », nous demandons un « droit opposable » à l’éducation - comme pour le logement ; autrement dit, un dispositif permettant à tout parent de saisir une autorité publique s’il estime que son enfant n’est plus scolarisé dans de bonnes conditions. Autre demande : la suppression des fichiers d’élèves qui sortent des établissements, et la transparence sur les chiffres de l’école. Troisième revendication : renouveler le rapport école-familles, avec une salle dédiée aux parents accessible au minimum trois heures par semaine dans chaque établissement.
La réussite de tous les élèves passe-t-elle, selon vous, par la réforme des rythmes scolaires, qui suscite de très fortes inquiétudes parmi les enseignants mais aussi des parents d’élèves ?
Pour nous, cette question n’est pas centrale. C’est probablement un des éléments de la réussite des élèves, au même titre que la scolarisation des moins de 3 ans, la réflexion sur une autre notation, les pédagogies alternatives... Mais de notre point de vue, c’est une erreur d’avoir posé ce débat en ouverture de celui sur la refondation. Nous soutenons un meilleur étalement de la semaine et de l’année scolaires, la mise en cohérence des projets éducatifs dans et en-dehors de l’école - ce que tout le monde évoque, mais que peu de personnes font réellement -, mais nous sommes très inquiets du transfert de charges que la réforme des rythmes peut occasionner vers les collectivités.
Le retour à la semaine de 4,5 jours d’école suscite-t-il, en Seine-Saint-Denis, autant de débats - et d’inquiétudes - qu’à Paris ?
Appliquer la réforme des rythmes en 2003 ou en 2014 : pour moi, ce débat est secondaire. Ce qui compte, c’est d’avoir une ambition pour la réussite - et pas que scolaire - des enfants. Je ne vous cache pas qu’à mes yeux, la mobilisation parisienne a quelque chose de corporatiste. Les revendications mises en avant ont quelque chose de surréaliste, surtout quand on lit le rapport de la Cour des comptes(2012) : on y apprend qu’un lycéen parisien coûte 47 % de plus à l’Etat qu’un lycéen de l’académie de Créteil…Quand on voit les moyens mis par la ville de Paris dans l’école par rapport à ceux de n’importe quelle ville de Seine-Saint-Denis, l’aide apportée par les Professeurs de la ville de Paris (PVP), il est permis de s’étonner.
Reste que, dans notre département aussi, les enseignants ne sont pas, globalement, favorables à une mise en œuvre de la réforme dès 2013. Je n’ai pas entendu un seul d’entre eux nier l’importance d’un meilleur étalement des heures travaillées et d’une cohérence entre les temps éducatifs. Mais tous attendent, en priorité, plus de moyens pour l’école, pour sortir de l’injustice dont nous souffrons en matière d’éducation.

Propos recueillis par Mattea Battaglia

mercredi 27 février 2013

Stéphane Hessel est décédé cette nuit.




 Stéphane Hessel, l’auteur mondialement connu du petit livre « Indignez-vous ! », savourait comme un gosse, non pas son succès, mais les réactions en chaîne qu'il avait provoquées dans le monde. Lauréat du prix de la Citoyenneté de la fondation P&V 2011, Stéphane Hessel croyait qu'un autre avenir était possible : plus juste et plus vert. Il est décédé ce mercredi à l’âge de 95 ans. entretien en 2011.

Extrait d’un entretien en 2011.

J'attends la mort avec gourmandise, dites-vous... 
Je suis très heureux de vivre. Mais à un moment, on a envie d'en finir avec la vieillesse. Je n'ai pas envie de ne plus être capable de bouger ou de réfléchir. Partir, c'est inscrire le mot « fin » dans sa vie. J'aime bien que la vie ait une fin. Vient un temps où il est juste de s'endormir. Le repos éternel, ça existe et cela a un sens. Les individus qui s'en vont gardent la trace qu'ils laissent derrière eux. 

PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENCE VAN RUYMBEKE



Clip "Indignez-vous !
 "Indignez-vous !" du groupe HK et les Saltimbanks
En hommage à Stéphane HESSEL et à son livre "Indignez-vous"


“Aux jeunes, je dis : regardez autour de vous, vous y trouverez les thèmes qui justifient votre indignation - le traitement fait aux immigrés, aux sans-papiers, aux Roms.
Vous trouverez des situations concrètes qui vous amènent à donner cours
 à une action citoyenne forte.Cherchez et vous trouverez !”
“C'est en s'engageant qu'on devient Homme”
Stéphane Hessel


Rassemblement en Hommage à Stéphane Hessel


Soyons nombreux pour rendre hommage 

à ce grand humaniste, penseur et résistant.

Chapeau Monsieur HESSEL, un grand merci pour tout.

Ce soir 19H00 place de la Bastille



lundi 25 février 2013

"Là-bas si j'y suis" sur France Inter.


PPP, Pim Pam Poum 
Le lundi 25 février 2013





Vous rêvez de vous faire construire la prison de vos rêves, ou bien un joli stade ou un chouette hôpital ou encore un accueillant ministère de la Défense ? 
Ça vous plairait ? Mais quoi, que dites-vous, que vous n’avez plus de sous ? Ah, mais, aucun problème, vos amis sont là et ils vont s’occuper de tout ! Le financement, la construction et l’exploitation. Vous n’avez plus aucun souci. Vous aurez juste un petit loyer de rien du tout à payer, étalé sur dix, vingt ou cinquante ans. Ça s’appelle le PPP le Partenariat Public Privé, ça représente 18 milliards d’Euros en France aujourd’hui, tout le monde s’y met. Et qui sont les amis qui s’occupent de tout ? Bouygues, Véolia, Eiffage, des noms qui vous mettent en confiance. 
Oh, bien sur, il y a des grincheux comme la Cour des Comptes pour dénoncer "des formules juridiques contraignantes et des financements aléatoires", ou encore des pays comme le Canada, l’Angleterre ou l’Australie qui en sont revenus, et même le gouvernement du Québec qui a suspendu radicalement les PPP. 
Mais ici tout va bien, il y a du cheval dans le boeuf et du cochon dans le DSK, nous on sait encore rigoler ! 
Reportage Gaylord Van Wymeersch.


Programmation musicale : 
-  La Parisienne Libérée : "PPP" 

Ecouter en  ogg OU en  real audio 



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Débat austérité, organisépar les élus du FdG au CG 93 - le 26 février



Bonsoir,

Je vous rappelle le débat organisé demain par les élus du Groupe Communiste Front de Gauche pour une transformation sociale et écologique, à un mois du vote du budget 2013 du Conseil général de Seine-Saint-Denis.

En jeu, de nouvelles coupes budgétaires de plusieurs millions sur toutes les dépenses non obligatoires (culture, sport, international, mobilité, santé, ...) et une nouvelle hausse des impôts locaux alors que la dette de l'Etat envers le CG 93 depuis la décentralisation Raffarin est évaluée à 1,6 milliards d'euros.

Les élus du Front de gauche ont formulé à la majorité départementale une série de propositions permettant de sortir de ces fausses solutions qui pénaliseront de nouveau la population du département.

Ils comptent aussi sur votre soutien pour créer un rapport de force dans ce débat.

Merci de bien vouloir relayer auprès de vos collectifs locaux et soyons nombreux demain pour réfléchir ensemble à l'alternative contre l'austérité dans le budget départemental.

 Nous refusons l'austérité

Le budget 2013 du Conseil général

doit répondre à vos besoins!



Le groupe « Communiste, citoyen, Front de gauche pour une transformation sociale et écologique » du Conseil général de la  Seine-Saint-Denis vous invite à une rencontre - débat

Le mardi 26 février à 18h30
Hôtel de ville
Salle des réceptions
Place Gabriel Péri à Blanc Mesnil

En présence de :


  Didier MIGNOT                      Hervé BRAMY                 Pierre LAPORTE
Maire du Blanc-Mesnil                       Conseiller général                  Président du groupe
                                                                       du Blanc-Mesnil                    FdG  au CG93  


______________________________________________________________________                                                                                                                                                                 

Accès:

A3 :sortie 5 Blanc Mesnil centre puis prendre direction centre ville
               RER B arrêt Drancy puis descendre l’avenue Henri Barbusse
       Bus 148 arrêt « Hôtel de ville »

samedi 23 février 2013

Le MEDEF ne fera pas la loi !



Le MEDEF ne fera pas la loi !

Le projet de loi transposant l'accord Medef-CFDT sera bientôt présenté à l’Assemblée par le Gouvernement. Hollande, Sapin et Ayrault voudraient que les députés de la majorité s'engagent à ne pas « dénaturer l'accord »
De très nombreux salariés disent pourtant : « Nous n’avions pas voté pour ça ! ».
Alors, sentant le malaise, le gouvernement redouble d’efforts pour brouiller les cartes. Ce serait, soi-disant, un « accord donnant-gagnant ».

Pour notre part, nous disposons d'une vraie feuille de route pour démystifier cet « accord ». 
Le 28 février aura lieu à Paris un meeting unitaire organisé par la Fondation Copernic, ATTAC, des syndicats, des féministes, des associations de chômeurs, le Front de Gauche et - nous l’espérons - des personnalités du PS et d’EE-LV. Le projet de loi que le gouvernement en tire va être amplement diffusé, commenté, décortiqué, comme le fut le Traité en 2005. Il faut que tous les reculs, tous les dangers de cette loi Parisot-Medef soient largement connus et dénoncés (lire ici...
Le 5 mars, la CGT et FO organisent une grande journée de mobilisations à laquelle appellent aussi Solidaires (lire ici...), la FSU et certainement des structures CFDT, CFTC ou UNSA qui refusent l’accord approuvé par leurs responsables nationaux.
Jusqu’à début avril - moment prévu pour la discussion et le vote de cette loi - il faudra ensuite amplifier le mouvement de rejet.
Si le MEDEF et les patrons du CAC40 se félicitent du choix de Hollande, nous serons, de notre côté, les plus actifs possible avec toutes les forces qui veulent construire une alternative pour dire : voilà la politique qu’il faut abandonner, voilà les choix à rejeter et les exigences à porter dans le débat public et à l'Assemblée.
Faisons comprendre que cette loi bénéficiera avant tout aux patrons : baisse des salaires ou mobilité forcée, moins de plans sociaux mais plus de licenciements, plus de flexibilité, moins de CDI et plus de CDD, etc. 
Cette loi est en cohérence avec les politiques d'austérité. Elle ouvre la voie à d'autres reculs sur la Sécurité sociale et sur les retraites. D'autres choix sont pourtant possibles. Il ne s'agit ni de désaccords techniques, ni d'une politique du moindre mal. Ouvrons le débat politique contre la gestion des « experts » !
Il faut faire échouer cette loi et imposer un changement de cap pour ouvrir la voie à une vraie sécurisation de l'emploi contre les licenciements et contre la précarité.
C'est un fait : le peuple de gauche qui a viré Sarkozy ne se reconnaît pas, pour l’essentiel, dans la politique de Hollande. Résistons à cette politique, faisons-nous entendre, regroupons les forces pour imposer une autre orientation ! 
Au moment où le gouvernement clame sa méfiance vis à vis des travailleurs en lutte, nous devons agir, faire converger les mobilisations pour le maintien des emplois, pour la prise de contrôle des entreprises, leur nationalisation, l’expropriation des grands patrons, afin de permettre des productions utiles.
Nous ne séparons pas ces exigences immédiates de ce qui sera possible si le peuple de gauche se met en marche : Devenir collectivement proprié­taire des grandes entreprises et du système bancaire. Nous ne les séparons pas non plus de l’exigence d'accorder les droits politiques et sociaux aux étrangers et, en particulier, le droit de vote aux élections locales qui leur a été promis.
La voie de l’alternative passe par de multiples discussions collectives dans toutes les réunions locales, dans les Assemblées citoyennes maintenant largement voulues par toutes les forces du Front de Gauche (lire ici...). Faire progresser l’alternative, c’est maintenant !
Pas de résignation ! Un succès en appelle un autre. Celles et ceux qui ne voulaient plus de Sarkozy, ne veulent pas de la loi Parisot-MEDEF, même signée par Hollande. 
Construisons un large front unitaire pour que le patronat ne fasse pas la loi !

Avec un endettement de 56 millions d’euros, l’UMP s’apprêterait à licencier un tiers de ses permanents





Avis de gros temps à l’UMP. Avec un déficit de près de 56 millions d’euros, les comptes du Parti dirigé par Jean-François Copé sont dans le rouge. Deux raisons principales à cette situation financière délicate : la défaite aux sénatoriales a privé le parti de 500 000 euros, et la défaite aux législatives a fait perdre, quant à elle, 10 millions d’euros annuels de subventions. C’est la faute également aux militants, qui sont moins nombreux : les cotisations sont passées de 8 millions d’euros à 5,5 millions entre 2007 et 2010. Même baisse pour les dons (9,1 millions d’euros en 2007, 7 millions en 2010).
Résultats ? Les banques qui ont prêté à l’UMP « lorgnent sur son siège », d’après Rue89. Mais ce n’est pas tout. Selon Le Point, le parti s’apprêterait à licencier une partie de son personnel : « Dans les couloirs du siège, rue de Vaugirard, à Paris, les rumeurs de licenciements vont bon train », écrit l’hebdomadaire. Combien de personnes seront concernées ? « Peut-être une quarantaine de permanents, soit un gros tiers, sont menacés, a confié un responsable. Mais rien ne se fera avant le scrutin de septembre ». Un scrutin pour lequel l’UMP devra également trouver un financement. Et ce n’est pas gagné, car « le Conseil constitutionnel n’a pas encore statué sur les comptes de campagne de Sarkozy. En jeu : le remboursement, ou non, de 11 millions d’euros », rappelle Le Point.
Au moins, Jean-François Copé peut se consoler avec son micro-parti : en 2012, le club Génération-France.fr affichait des dons record s’élevant à 428 731 euros.

Le parti a été trop confiant. D’autant qu’il était déjà lourdement endetté : selon les derniers comptes disponibles, en 2011, les dettes de l’UMP approchaient 44 millions d’euros, et les emprunts en cours lui avaient coûté près de 670 000 euros en remboursements et intérêts.
VOIR LE DOCUMENT
Depuis, la situation n’a fait qu’empirer. C’est ce que révèlent des documents déposés cet automne au tribunal de commerce de Paris par la SCI 238 Vaugirard, la société civile immobilière créée par l’UMP pour acheter et gérer son siège. Cette société est la propriétaire en titre du bâtiment. Ou plutôt, était.
Non seulement le total des dettes a grimpé à 55 millions d’euros, mais l’UMP ne peut plus rien faire de ses bureaux : les banques ont pris le contrôle de la SCI 238 Vaugirard. Et elles en deviendront définitivement propriétaires si le parti ne rembourse pas ses emprunts avant le 1er mars 2017.
*** Sources
- D. Hassoux, « L’UMP saignée par la défaite, et par Copé », Le Canard n°4802, 07.11.2012
- François Krug, « L’UMP bientôt à la rue ? Les banques lorgnent son siège », Rue89, 14.01.2013
- « Le plan social qui menace l’UMP », Le Point n°2110, 21.02.2013


C’est la criiiiiiise!!! Sauf que là, on en serait presque ravi! Moins amusant, cela va faire des chômeurs en plus et des familles supplémentaires dans la difficultés, mais la fin de l’UMP… J’en ai presque envie de sabrer le champagne!

Sur le blog des élu-e-s du groupe « communiste citoyen front de gauche pour une alternative sociale et écologique" » au Conseil général de Seine-St- Denis


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A l’occasion de la première rencontre européenne organisée cette semaine par le Conseil général de la Seine Saint-Denis, Stéphane Troussel a lancé un « appel pour une Europe solidaire des territoires ». Dénonçant une solidarité au rabais, Stéphane Troussel s’est insurgé contre la politique d’austérité menée par l’Europe qui conduit à une baisse drastique des crédits pour les plus démunis et plonge notre département dans de plus grandes difficultés encore.
 
Comment ne pas l’approuver ? Comment ne pas l’approuver aussi lorsqu’il réclame une augmentation conséquente du budget européen et de sa politique de cohésion ou bien la sanctuarisation du plan d’aide aux plus démunis ?  Mais en même temps… Comment comprendre ?
 
Car c’est quand même bien le gouvernement PS qui a ratifié le fameux TSCG (Traité européen) mis en place par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, gravant ainsi dans le marbre les politiques d’austérité à l’échelle de l’ensemble de l’Union Européenne et impactant durement les collectivités locales. C’est bien François Hollande qui a jugé « positif » ce dernier budget européen sous le signe de la plus stricte rigueur !    
 
Pourtant, il avait une arme efficace à sa disposition pour s’y opposer, à savoir le « droit de véto », inscrit dans le traité de Lisbonne. Cela lui aurait permis d’exprimer clairement son soi-disant refus des coupes dans les politiques publiques européennes et de porter haut un projet véritablement solidaire. Mais il ne l’a pas fait.
 
Stéphane Troussel, élu PS, se plaint bien étrangement des mesures que son parti défend et développe au plus haut niveau de l’Etat. Plus encore, il appelle étonnamment de ses vœux la mise en place d’une politique réellement de gauche, empreinte de solidarité et de justice sociale. Ce faisant, il confirme implicitement que le changement attendu et promis par François Hollande n’est pas advenu. Devant ce double discours qui consiste à dénoncer l’austérité parce qu’elle touche la Seine Saint Denis et à approuver le gouvernement qui justement l’instaure, on ne peut que s’interroger...
 
Au Front de Gauche, nous sommes convaincus depuis longtemps qu’il est urgent de sortir des logiques d’austérité. Si nous voulons une Europe solidaire, il faut arrêter de serrer la vis aux peuples et créer plutôt de nouvelles recettes avec une vraie taxe sur les transactions financières et une participation plus importante des grandes entreprises au budget communautaire. C’est ainsi que nous pourrons relancer l’activité économique créatrice d’emplois, dans le cadre d’une transition écologique. C’est ainsi que nous pourrons vraiment opérer le changement.




 
 
 
 
 
 

vendredi 22 février 2013

"L'ALTERNATIVE À L'AUSTÉRITÉ C'EST POSSIBLE".




l'assemblée citoyenne du front de gauche sera demain
à 10 h
devant carrefour market de Tremblay
135 Avenue Gilbert Berger
pour commencer sa campagne contre l'austérité !

En distribuant le tract  contre l'austérité et faisant signer la pétition
lancée par Attac et Copernic contre l'accord national interprofessionnel (ANI).
Soyons un maximum pour proposer une autre politique.
Du matériels sera à disposition aussi de ceux 
qui ne pourraient pas rester .


Fédérer "toutes les gauches de la Méditerranée"



Jean-Luc Mélenchon a passé ces derniers jours au Maghreb, pour faire une tournée des gauches présentes en Algérie, au Maroc et en Tunisie. "Mon but, c’est de commencer à créer cette communauté politique entre toutes les gauches autour de la Méditerranée", a-t-il précisé mardi soir à Europe 1

"Assises pour l'écosocialisme"




jeudi 21 février 2013

Un ANI qui nous veut du mal


APPEL UNITAIRE 

SIGNEZ LA PÉTITION ICI 

(Vous trouverez cet Appel en pdf plus bas, et ledécryptage de l’ANI par la Fondation Copernic ici) 

L’accord national interprofessionnel (ANI), ou « accord emploi » du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur
. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne. 

L’accord aggrave encore, après les lois Fillon de 2004 et 2008 qu’il faut abroger, laremise en cause de la hiérarchie des normes en permettant de nouveau qu’un accord d’entreprise soit moins favorable que la convention collective et que la loi : en cas de « graves problèmes conjoncturels » de l’entreprise (quelle entreprise ne connaît pas de problèmes conjoncturels et surtout qui en juge ?), il ne laisse d’autre choix au salarié que d’accepter la baisse de son salaire et l’augmentation de son temps de travail sous peine de licenciement. L’accord réduit considérablement les droits et les possibilités de contestation et de recours à la justice des salariés et de leurs représentants. Il remet en cause des prérogatives importantes des instances représentatives du personnel et renforce le pouvoir des employeurs, notamment celui d’imposer la « mobilité » des salariés (changement de lieu ou de poste de travail). 

Loin de permettre « la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » cet accord va, au contraire, aggraver la précarité du travail en libérant le patronat de nombre d’obligations. En dépit des promesses qui avaient été faites par le gouvernement, l’accord ne réduit pas les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, alors même que la précarité de l’emploi concerne en premier lieu les femmes, prépondérantes dans le temps partiel (80%) et plus souvent touchées par les CDD, le chômage et le sous-emploi. 

Enfin, cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter telles quelles les dispositions qu’il contient, mais ni le président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique. 

Nous appelons les salariés-es, et plus largement, tous les citoyens-nes à lire ce texte, à l’analyser, à tenir partout des réunions pour en débattre ensemble et faire entendre leurs exigences auprès de leurs élus, tout particulièrement ceux de gauche, pour qu’ils ne votent pas ce texte. L’heure est bien plutôt à la sécurisation des emplois contre les licenciements, pour un travail de qualité, sans précarité, avec des droits sociaux de haut niveau pour les salariés, les chômeurs et les retraités. Nous ferons tout pour que cet accord n’acquière pas force de loi et nous appelons à soutenir toutes les initiatives en ce sens, en particulier les mobilisations syndicales. 
UNE PREMIÈRE RÉUNION PUBLIQUE ET UNITAIRE SE TIENDRA LEJEUDI 28 FÉVRIER 2013, À PARTIR DE 19H, À LA BELLEVILLOISE


Appel soutenu par : 

Attac, CADAC, Cedetim, CGT Commerce Paris, CGT Hôtels Prestiges et Economiques, C&A, CNDF, CNT Solidarité ouvrière IdF, Convergence de défense et de développement des services publics, FASE, Fédération des Finances CGT, Fondation Copernic, FSU, GA, GU, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marches européennes, MJCF, NPA, Osez le féminisme, PCF, PCOF, PG, R&S, Résistance sociale, Union syndicale Solidaires... 

Les Désobéisseurs du services publics