Les militants de Ensemble invitent les habitants et les salariés à en débattre ensemble. Ne renonçons pas au changement, à nous de nous en mêler.


dimanche 3 février 2013

La Municipalité Tremblay-en-France vote à l'unanimité 20.000 euros d'aide aux grévistes de PSA


Il est clair qu'on ne pourra sortir l’industrie des griffes de la finance sans que l’État s’implique vigoureusement dans sa reconversion, écologique entre autre, et tant que le Parlement n’aura pas voté une loi interdisant les licenciements boursiers. D’ici là, des actes comme celui de la municipalité de Tremblay-en-France s’inscrivent dans la vraie solidarité et ont une portée symbolique indéniable. Ce soutien officiel coûtera moins cher aux contribuables de Tremblay (qui ont déjà abondé la caisse de grève à hauteur de 80 000 euros) que la balade de Beckham aux contribuables parisiens.



Selon François Asensi, « à Tremblay-en-France, 62 salariés sont touchés par la fermeture inacceptable du site de PSA-Aulnay, et plus de 250 familles sur l'ensemble de la circonscription ». 

Cette subvention a été adoptée jeudi soir par le conseil municipal "à l'unanimité des membres du conseil municipal, dans leur diversité politique", a précisé François Asensi dans un communiqué. "Tremblay-en-France est la première ville du département à délibérer pour soutenir le fonds de solidarité de la Bourse départementale du travail. Elle signifie son plein soutien à la mobilisation des salariés de PSA-Aulnay", a-t-il affirmé. 

L'usine, qui doit fermer en 2014 dans le cadre d'un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 8.000 emplois auxquels s'ajouteront 1.500 départs naturels non remplacés, est paralysée depuis le 16 janvier en raison d'une grève à l'appel de la CGT, rejointe par SUD et des militants CFDT. La direction et plusieurs syndicats, dont le SIA, premier syndicat de l'usine, ont dénoncé les "pressions" de la part de certains grévistes sur des non grévistes. 

"A Tremblay-en-France, 62 salariés sont touchés par la fermeture inacceptable du site de PSA-Aulnay, et plus de 250 familles sur l'ensemble de la circonscription", selon le député-maire Front de Gauche. "Il est impératif de sortir l'industrie des griffes de la finance. L'Etat doit assumer son rôle de stratège pour maintenir la filière automobile et investir dans la conversion écologique de l'industrie. Le gouvernement doit s'engager à adopter au plus vite la loi d'interdiction des licenciements boursiers", a plaidé M. Asensi. 
Contacté par l'AFP, le délégué syndical CGT Jean-Pierre Mercier a estimé que cette subvention "montre à quel point notre grève est populaire". Environ 80.000 euros ont été récoltés pour la caisse de grève, par des collectes, des opérations "péage gratuit" ou des dons sur le site de l'association, qui s'élèvent à eux seuls à 25.000 euros, selon Jean-Pierre Mercier. 


VŒUX DU CONSEIL MUNICIPAL – Tremblay-en-France



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire