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samedi 23 février 2013

Avec un endettement de 56 millions d’euros, l’UMP s’apprêterait à licencier un tiers de ses permanents





Avis de gros temps à l’UMP. Avec un déficit de près de 56 millions d’euros, les comptes du Parti dirigé par Jean-François Copé sont dans le rouge. Deux raisons principales à cette situation financière délicate : la défaite aux sénatoriales a privé le parti de 500 000 euros, et la défaite aux législatives a fait perdre, quant à elle, 10 millions d’euros annuels de subventions. C’est la faute également aux militants, qui sont moins nombreux : les cotisations sont passées de 8 millions d’euros à 5,5 millions entre 2007 et 2010. Même baisse pour les dons (9,1 millions d’euros en 2007, 7 millions en 2010).
Résultats ? Les banques qui ont prêté à l’UMP « lorgnent sur son siège », d’après Rue89. Mais ce n’est pas tout. Selon Le Point, le parti s’apprêterait à licencier une partie de son personnel : « Dans les couloirs du siège, rue de Vaugirard, à Paris, les rumeurs de licenciements vont bon train », écrit l’hebdomadaire. Combien de personnes seront concernées ? « Peut-être une quarantaine de permanents, soit un gros tiers, sont menacés, a confié un responsable. Mais rien ne se fera avant le scrutin de septembre ». Un scrutin pour lequel l’UMP devra également trouver un financement. Et ce n’est pas gagné, car « le Conseil constitutionnel n’a pas encore statué sur les comptes de campagne de Sarkozy. En jeu : le remboursement, ou non, de 11 millions d’euros », rappelle Le Point.
Au moins, Jean-François Copé peut se consoler avec son micro-parti : en 2012, le club Génération-France.fr affichait des dons record s’élevant à 428 731 euros.

Le parti a été trop confiant. D’autant qu’il était déjà lourdement endetté : selon les derniers comptes disponibles, en 2011, les dettes de l’UMP approchaient 44 millions d’euros, et les emprunts en cours lui avaient coûté près de 670 000 euros en remboursements et intérêts.
VOIR LE DOCUMENT
Depuis, la situation n’a fait qu’empirer. C’est ce que révèlent des documents déposés cet automne au tribunal de commerce de Paris par la SCI 238 Vaugirard, la société civile immobilière créée par l’UMP pour acheter et gérer son siège. Cette société est la propriétaire en titre du bâtiment. Ou plutôt, était.
Non seulement le total des dettes a grimpé à 55 millions d’euros, mais l’UMP ne peut plus rien faire de ses bureaux : les banques ont pris le contrôle de la SCI 238 Vaugirard. Et elles en deviendront définitivement propriétaires si le parti ne rembourse pas ses emprunts avant le 1er mars 2017.
*** Sources
- D. Hassoux, « L’UMP saignée par la défaite, et par Copé », Le Canard n°4802, 07.11.2012
- François Krug, « L’UMP bientôt à la rue ? Les banques lorgnent son siège », Rue89, 14.01.2013
- « Le plan social qui menace l’UMP », Le Point n°2110, 21.02.2013


C’est la criiiiiiise!!! Sauf que là, on en serait presque ravi! Moins amusant, cela va faire des chômeurs en plus et des familles supplémentaires dans la difficultés, mais la fin de l’UMP… J’en ai presque envie de sabrer le champagne!

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