Après le rapport Gallois, il fallait un
contre-rapport qui parte d'une autre logique que celle du capital. Le voilà!
Le Medef exigeait un « choc » de compétitivité
et il se félicite ouvertement du « pacte » adopté par le gouvernement après le
rapport Gallois.
Le coût jugé excessif du travail est désigné
comme la cause majeure du chômage et de la désindustrialisation de la France.
Sont ainsi passées sous silence l’envolée des dividendes – c’est-à-dire ce que
coûte le capital –, la faiblesse des investissements consacrés à la recherche
et au développement et la surévaluation de l’euro.
En guise de changement, le gouvernement met en
place un dispositif qui ne peut qu’aggraver la situation économique et sociale
en se ralliant aux dogmes libéraux : comprimer les salaires et la protection
sociale, diminuer les dépenses publiques et augmenter la TVA.
Attac et la Fondation Copernic décortiquent
minutieusement ces fausses solutions et montrent que pour sortir de la crise,
il faut faire cesser la préférence pour les actionnaires et engager dès
maintenant un autre mode de développement fondé sur la coopération et non sur
la compétitivité.
La Fondation Copernic et Attac ont mis en commun
leurs forces pour produire ce contre-rapport.
Thomas Coutrot, économiste, membre du conseil
scientifique d’Attac; Jean-Marie Harribey, économiste, membre d’Attac et
de la Fondation Copernic; Norbert Holcblat, économiste, membre de la Fondation
Copernic; Michel Husson, économiste, membre de la Fondation Copernic et du
conseil scientifique d’Attac; Pierre Khalfa, co-président de la Fondation
Copernic, membre du Conseil économique, social et
environnemental; Christiane Marty, ingénieure, membre du conseil
scientifique d’Attac; Jacques Rigaudiat, économiste, membre du bureau de la
Fondation Copernic; Stéphanie Treillet, économiste, membre de la Fondation Copernic
et du conseil scientifique d’Attac.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire